Avec la crise climatique, une plus grande récurrence des vagues de chaleur est prévue. Les risques sont accrus pour les citadins du fait de la surchauffe urbaine. L’architecture et l’aménagement urbain commencent à prendre en compte ce phénomène, notamment via des mesures de lutte contre l’îlot de chaleur urbain (végétalisation notamment) et la conception des espaces publics pour un meilleur confort thermique (rénovation de grandes artères, des cours d’écoles, de parcs ou de places…). En ce qui concerne le confort à l’intérieur des bâtiments, où les citadins passent 90% de leur temps, pour les bâtiments existants, il est fait l’hypothèse que réduire les températures à l’extérieur permet aussi de réduire les températures à l’intérieur. Cependant, les bâtiments, selon leurs caractéristiques et leur usage réagissent différemment à leur environnement climatique. Nous illustrerons ces interactions bâtiment-microclimat urbain sur des résultats de travaux de recherche qui montrent en quoi le conception/rénovation conjointe des espaces intérieurs et extérieurs est nécessaire pour répondre aux enjeux du réchauffement climatique. Conférence-débat organisée par l’Ambassade de France et l’Institut français du Luxembourg, en partenariat avec la société de développement AGORA, l’Association Victor Hugo, Vauban, École et lycée français de Luxembourg, le LUCA – Luxembourg Center for Architecture et l’Université du Luxembourg et animée par Marjorie Musy, Directrice de recherche au CEREMA, et Philippe Madec, architecte, urbaniste et professeur. Avec la participation de France Ville Durable. Modération: Maribel Casas, architecte, docteure en histoire et directrice du luca. En présence de Madame l’Ambassadrice de France, Claire Lignières-Counathe.